Trait d\'Union Humanitaire

Fraternité et Partage

Notre monde moderne se trouve actuellement bouleversé par une crise majeure, structurelle, qui entraîne des changements radicaux de nos modes de vie. Les pays de l'hémisphère Nord, composés de l'Amérique, de l'Europe et le Japon, avaient vu leur niveau de vie s'accroître de façon exponentielle depuis la fin du 19ème siècle. Dans le même temps, les pays du Tiers-Monde, en particulier en Afrique, en Amérique Latine, au Moyen-Orient, ne connaissaient aucune amélioration de leurs économies. Certaines même de celles-ci se dégradaient, leurs ressources en matières premières étant sous-payées par les pays les plus riches. Bref, on assistait à un accroissement de l'écart entre pays riches et pays pauvres. Depuis quelques dizaines d'années, se produit le phénomène inverse. Les pays sous-développés, sous l'impulsion d'une Chine hyper-active, voient leurs économies se développer beaucoup plus rapidement que celles de l'hémisphère Nord. Chine, Brésil, Argentine, Inde ont leur PIB, mesure de l'activité économique, qui bien souvent gagne chaque année plus de 10%, dans le même temps où celui de nos pays peine à atteindre 2%. Mathématiquement, le temps n'est plus très éloigné où toutes ces économies connaitront des résultats équivalents. L'immense réservoir de main d'oeuvre de la Chine et de certains pays du Sud-Est Asiatique ont déjà attiré la majorité des usines grosses consommatrices de travail ouvrier, et l'Afrique à son tour commence à arriver sur ce marché. Petit à petit, les industries de transformation des ressources locales s'implantent sur place, permettant aux habitants de trouver du travail chez eux, plutôt que de venir chercher d'aléatoires emplois, sous-payés, dans les pays développés. C'est une redistribution totale de l'économie mondiale que nous vivons, et à laquelle nous devons faire face, en nous y préparant plutôt qu'en la subissant.

 

La crise économique  à laquelle nous sommes confrontés appelle des réponses structurelles, qui dépendent et appartiennent à la classe politique. Les citoyens que nous sommes peuvent influer de façon décidée et continue de solidarité et de fraternité à exercer au bénéfice des plus défavorisés. Il importe que chacun soit conscient que son action peut être déterminante, pour aider celui sur qui pèsent la solitude, le sentiment d'abandon, l'exclusion. Il serait si facile d'éradiquer une grande partie des malheurs individuels, à condition que chacun veuille bien faire un tout petit effort en faveur de son voisin, de son frère en humanité Le voisin n'est pas forcément proche, avec les moyens de communications actuels, dix heures d'avion sont devenus un détail. Mais tout homme, quelles que soient son origine, sa couleur de peau, sa religion, tout homme est notre frère et doit être traité comme tel. Aucun effort n'est nécessaire pour donner à l'autre ce qui est superflu pour nous. Si nous croyons ne pas avoir de superflu, alors il faut partager. Le résultat peut être tellement important !



08/02/2013
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